LE LIVRE DU MOIS : juin 2013 |
Les Allusif, 2009
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Vladan Matijević Le baisespoir du jeune Arnold Van kontrole Traduit du serbe par Gojko Lukic Présentation de l'éditeur : Les Allusifs Le baisespoir du jeune Arnold, sorte de sotie postmoderne, retrace les aventures avinées du jeune Arnold qui « n'a plus de problèmes ni de logement ni de travail ni à la fac, vu qu'il s'est fait jeter des trois ». Arnold et ses amis évoluent dans un monde désaxé, excessif, un monde impossible, dirait quiconque ne s'est jamais trouvé dans un pays atteint de folie. C'est précisément dans un tel pays que l'histoire se déroule, et bien que son nom ne soit jamais mentionné, on peut y reconnaître la Serbie des années quatre-vingt-dix, et cela en dépit du fait que les personnages du roman forment une constellation onomastique purement allemande. D'ailleurs, cet alliage serbo-allemand ajoute fortement à l'absurde apparent de ce roman, mais ouvre également tout un champ d'allusions fécond, à la fois drolatique et inquiétant. |
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Auteur : Vladan Matijević Né en 1962 à Čačak, en Serbie, Vladan Matijević se définit comme « taciturne, timide, asocial ». Hormis Les aventures de Minette Accentiévitch, Vladan Matievic a publié les recueils de poésies Sans perturber la déroute (1991) et Autoréduction (1999), un recueil de nouvelles, Assez morts (2000, 2004, Prix Andrić pour le meilleur recueil de nouvelles de l’année), et les romans La baisespoir du jeune Arnold dont le vrai titre est Hors contrôle (1995, 2005), R. C. Inévitablement (1997, 2004) et Écrivain, de loin (2003, 2004, Prix NIN de la critique pour le meilleur roman de l’année). Source : Les Allusifs
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Extrait de presse « Si vous décidez de plonger avec moi dans ce roman, bien que je ne vous le conseille pas, sachez que nous referons surface au début de cette histoire », prévient d’emblée le narrateur Arnold Krüger, double de l’auteur du livre Vladan Matijevic. Car il s’agit bien de cela, d’une apnée déroutante, d’un flot qui nous emporte — et à contre-courant —, d’une zone de turbulences où les repères s’effondrent car « la fin de cette histoire est aussi le début de ce roman que j’écris en allant systématiquement des effets aux causes ». Xavier Lapeyroux I Le Monde diplomatique |
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