P a r u t i o n
Dragan Velikić
Le cahier volé à Vinkovci
Traduit par Maria Béjanovska Éditeur : Agullo 2021
Présentation de l'éditeur
La nouvelle de la mort de sa mère surprend l’écrivain à Budapest et devient l’occasion d’ouvrir une boîte noire émotionnelle. De fragments de souvenirs en portraits esquissés avec sensibilité, c’est toute l’histoire de l’Istrie du XXe siècle, depuis le grand incendie de Salonique en 1917 jusqu’à nos jours, en passant par l’implosion de l’ex-Yougoslavie dans les années 1990, qui se trouve revisitée à travers les événements, les vies ordinaires ou extraordinaires de ceux qui se sont succédés sur cette terre, et la trace qu’ils ont laissée dans l’esprit du narrateur. L’histoire de pays, de villes, d’hôtels, de chemins de fer qui n’existent plus. De familles détruites et de personnes disparues. Ce roman empreint de poésie mêle réflexions intimes, réalité historique et mémoire collective, dessinant ainsi un paysage politique, social et géographique mouvant. Avec un sens parfait du détail, Dragan Velikic orchestre une polyphonie claire et pleine de sens portée par un style brillant.
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Voir aussi :
Dragan Velikić (1953)
Nouvelliste, romancier et essayiste, Dragan Velikić est apparu sur la scène littéraire serbe au début des années 1980. Ses premiers livres, recueils de nouvelles – Pogrešan pokret / Le Faux mouvement (1983) et Staklena bašta / La Serre (1985) – avaient révélé un prosateur cultivé au style ciselé et un érudit à la sensibilité postmoderne. Depuis, cet écrivain a publié une dizaine de romans – dont Via Pula (1988), Astrakan (1991), Severni zid / Le Mur Nord (1995), Danteov trg / La Place Dante (1997), Slučaj Bremen / Le Cas Brême (2001), Ruski prozor / La Fenêtre russe (2007), Islednik / L’Enquêteur (2015) – qui retracent, chacun à sa manière, les contours d’une poétique postmoderne qui se réfère à toute une « galaxie » littéraire dont les « planètes » principales seraient : J. Joyce, V. Nabokov, R. Musil, H. Broch, I. Svevo, V. Desnica, D. Kiš… [Texte intégral]
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