LE LIVRE DU MOIS : octobre 2015 |
Serge Safran éditeur 2015 192 p.
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Borislav Pekić L'HOMME QUI MANGEAIT LA MORT Čovek koji je jeo smrt Traduit du serbo-croate par Mireille Robin Tiodor Rosić Borislav Pekić L'HOMME QUI MANGEAIT LA MORT Čovek koji je jeo smrt Traduit du serbo-croate par Mireille Robin
Présentation de l'éditeur Pour faire une surprise à son épouse, le docteur Kilibarda, rasé de près, coiffé avec soin, fait appel aux services d’une couturière qui doit travailler sans modèle, sa mystérieuse femme étant toujours absente pour raisons professionnelles. Quand elle la rencontre enfin, elle apprend que son mari est mort trois ans plus tôt ! Tiodor Rosić nous offre un univers où tout bascule. Dix-neuf mondes au bord de la rupture dont on ne ressort pas indemne. Au sein de présences imperceptibles et inexplicables, tous les personnages sont confrontés à une réalité aussi cruelle que poétique, où le surnaturel s’introduit de façon insidieuse dans leur quotidien. Un recueil fantastique au double sens du terme et empreint d’une angoisse jubilatoire. Présentation du traducteur Alain Cappon Ce recueil de nouvelles occupe une place particulière dans l’œuvre de Tiodor Rosić car, cette fois encore, l’auteur a délaissé les sphères qui lui étaient familières pour s’aventurer dans un genre nouveau pour lui, le fantastique. Publié en 1987, cet ouvrage n’entraîne pas le lecteur sur les chemins alors en vogue de la science-fiction mais lui propose des situations où le quotidien se révèle inexplicable, côtoie le mystérieux, voire ouvre sur le surnaturel. Le rationnel s’efface-t-il devant la toute-puissance de l’imaginaire, les certitudes solidement ancrées ne s’effondrent-elles pas devant l’angoisse que fait naître l’inconnu ? Du fait de sa porosité, le réel ‒ véritable ou illusoire ‒ ne révèle-t-il pas des mondes qui existent en parallèle et, parfois, manifestement … s’interpénètrent pour la plus grande perplexité ou déroute de ceux qui y sont confrontés ? Le désarroi, l’ivrognerie ne laissent pas la porte ouverte à la métempsychose, à l’incursion dans le présent d’êtres apparemment disparus ? Autant de questions qui se posent au lecteur… À lui d’y répondre, de laisser… peut-être… l’imagination et la fantaisie prendre le pas sur la raison. |
Vidéo : Tiodor Rosić par les éditions Serge Safran
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Auteur : Tiodor Rosić (1950)
Tiodor Rosić, né en 1950, fait des études de philologie à Belgrade. Puis il est tour à tour directeur d’une maison de la culture, rédacteur – en chef ou non – de magazines littéraires, fondateur de la Bibliothèque philologique, rédacteur pour Bigz (Institut belgradois d'éditions graphiques), voire conseiller auprès du ministre de la Culture. Tout en enseignant la langue et la littérature serbes, Tiodor Rosić se consacre à l’écriture dans des domaines divers : monographies sur la poésie, recueils de poèmes, de nouvelles, un drame, un roman, des livres pour la jeunesse… La Robe de madame Kilibarda occupe par son genre fantastique une place particulière dans son œuvre. C’est son premier livre traduit en français. A lire aussi : |
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