LE LIVRE DU MOIS : MARS 2016 |
Collection L’Heure furtive
2002, 180 p.
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Ivo Andrić INNOCENCE ET CHATIMENT Nouvelles Traduit par Alain Cappon
Présentation de l'éditeur : Complexe Au-delà de la simple narration d'événements dont les acteurs sont des enfants, Ivo Andrić aborde ici des thèmes qui lui sont chers : la culpabilité, la faute dont on se voit accusé à tort et qu'il faut malgré tout expier, l'éveil à la réalité du monde et du mal qui l'habite. L'innocent se trouve désemparé, angoissé devant la faute qu'il n'a pas commise, devant le mal qui l'agresse, devant la mort qui pèse sur lui de son écrasante présence et qui, en dernier ressort, apparaît comme l'unique issue d'une situation inextricable. Ivo Andrić (1892-1975), reconnu comme le plus célèbre écrivain yougoslave du XXe siècle, obtint le prix Nobel de littérature en 1961. En le lui remettant, Anders Osterling déclara : " Une grande tendresse unit Ivo Andrić aux hommes, mais il ne recule pas devant la description de l'horreur et de la violence, ni devant ce qui, à ses yeux, apporte surtout la preuve de la réalité du mal dans la vie. Il ouvre, en quelque sorte, la chronique du monde à une page inconnue et s'adresse à nous du plus profond de l'âme tourmentée des peuples slaves du sud. " |
Auteur : Ivo Andrić Romancier de renommée internationale et unique prix Nobel de l’ex-Yougoslavie, Ivo Andrić était considéré dans son pays, déjà de son vivant, comme un classique. Après sa mort, il est devenu – malgré les contestations non fondées provenant ce dernier temps d’un cercle des intellectuels musulmans bosniaques – l’incarnation de l’écrivain absolu : celui qui représente non seulement une incontestable référence littéraire mais aussi une infaillible autorité morale. Andrić-écrivain et Andrić-homme : talent à multiples facettes, le premier possédait à la fois la connaissance de l’historien et la sensibilité du psychologue, la patience de l’archéologue et la profondeur du philosophe, la sérénité du sage et la clairvoyance du visionnaire ; le second, militant dans sa jeunesse dans l’organisation révolutionnaire « La jeune Bosnie » avant d’embrasser une carrière de diplomate durant l’entre-deux-guerres, avait tendance à s’effacer progressivement au profit du premier en se sacrifiant jusqu’à l’abnégation pour sa mission littéraire. source : Serbica > Texte intégral <
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