P a r u t i o n


Grande guerre des ecrivains


Ivo Andrić

La Chronique de Belgrade


Traduit du serbe par Alain Cappon

Éditions des Syrtes
Genève, 2023 

Présentation de l'éditeur

C’est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale qu’Ivo Andrić écrit les nouvelles qui composent La Chronique de Belgrade.  À travers le portrait de «petites gens» décrits dans leur humanité la plus admirable –, l’auteur transcrit la transformation de la société et l’évolution des mentalités et des relations familiales.

Les héros d’Andrić sont des êtres que nous avons l’impression de connaître de vue. Ils s’imposent à nous par cette intensité de force vitale qui les anime, par cette chaleureuse sympathie qu’ils nous inspirent, par la violence avec laquelle ils sont uniques. Car Andrić est un humaniste dont la vision du monde et de l’homme est empreinte d’un certain optimisme ou, plus exactement, d’un «optimisme humaniste». La Chronique est également en filigrane un portrait formidablement vivant de Belgrade et un hommage à la ville qui, en 1918, avait accueilli l’écrivain à bras ouverts, alors quil était déjà un poète engagé.

L’écriture d’Ivo Andrić, d’une élégance dépourvue de tout artifice, son style, sobre et lapidaire évoquent la longue tradition orale de la poésie populaire et des légendes de son pays.

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Présentation du traducteur : Alain Cappon

À l’occasion du cinquantième anniversaire de l’obtention du prix Nobel de littérature par Ivo Andrić en 1961, la Fondation qui porte son nom à Belgrade décida de présenter sous un angle nouveau le romancier et auteur (entre autres) des célèbres et célébrés Le Pont sur la Drina et La Chronique de Travnik. Ivo Andrić étant aussi un remarquable et remarqué nouvelliste, la Fondation fit ainsi paraître sous le titre Beogradske priče (littéralement « Histoires belgradoises ») ses nouvelles publiées entre 1946 et 1951 mais écrites au lendemain de l’invasion allemande de la Yougoslavie en 1941. Ambassadeur du royaume de Yougoslavie à Berlin il avait refusé d’être extradé en Suisse, et encore moins en Croatie alors aux mains des oustachis, et était rentré de son plein gré à Belgrade (et non à Sarajevo comme le disait le chroniqueur d’un grand quotidien français !), habitant un modeste appartement de la non moins modeste rue Prizrenska. De la même époque et du même lieu de résidence datent ses meilleures œuvres. [Texte intégral]

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DOSSIER SPÉCIAL :
Le prix Nobel 1961 - Ivo Andrić

 
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