Atelier du roman

 L'Atelier du roman,
n° 72, décembre 2012 

Ivo Andrić
Pour ne pas oublier les Balkans

Dans son dernier numéro (n° 72, décembre 2012), la revue trimestrielle L’Atelier du roman publie un dossier spécial consacré à Ivo Andrić, unique prix Nobel de l’ex-Yougoslavie. Intitulé « Ivo Andrić / Pour ne pas oublier les Balkans », ce dossier – composé d’une dizaine d’articles rédigés par des universitaires, des critiques littéraires et essayistes français et serbes – jette un nouvel éclairage sur la personnalité et l’œuvre de cet immense romancier et nouvelliste qui, malgré ses dix-huit ouvrages traduits, reste toujours à découvrir en France.

Au sommaire

Milivoj Srebro, « Ivo Andrić ou Opus magnum balkanicus » ; Nunzio Casalaspro, « De la vie ordinaire – Titanic et autres contes juifs de Bosnie » ; Lambros Kampéridis, « Le chroniqueur des Balkans » ; Denis Wetterwald, « Que faire avec la parole ? » ; Jelena Novaković, « Ivo Andrić en dialogue avec les romanciers français » ; Massimo Rizzante, « Un jour de 1954 chez Ivo Andrić » ; Jacques Jouet, « Les vaincus et les vainqueurs d’Ivo Andrić » ; Dragan Nedeljković, « Deux approches de l’époque napoléonienne : Guerre et Paix de Tolstoï et La Chronique de Travnik d’Andrić » ; Adrian Mihalache, « La rigueur de la diplomatie et l’envoie de la fantaisie » ; Dušan Puvačić, « Violence des temps, violence des guerres » (extrait) ; Raymond Fuzellier, « Humain, trop humain... » ; Mirjana Robin-Cerovic, « Andrić aux frontières » ; Lakis Proguidis, « L’expansion illimitée de la Cour maudite » ; M. R.-C., « Dates et œuvres ». (P. 21-129) Ivo Andrić, Les montagnes du Rzav (traduit par Pascale Delpech, p. 225-237).

Parmi d’autres contributions, signalons en particulier l’entretien avec Stanko Cerović, journaliste et essayiste serbe.

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Serbica réproduit ce dossier en intégralité, avec l'aimable autorisation de Lakis Proguidis, directeur de la revue L'Atelier du roman.

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Quelques extraits tirés du dossier

« Il est presque impossible de lire l’œuvre d’Ivo Andrić sans penser à Guerre et Paix de Léon Tolstoï. Leur parenté littéraire est plus qu’évidente. Les deux romanciers explorent l’homme au temps de l’Histoire. A cette différence près que, chez Tolstoï, c’est l’aube tandis que, chez Andrić, c’est le crépuscule. Dès lors, Andrić nous est plus familier. Son roman va au cœur de notre monde post-historique »
Lakis Proguidis
 
« Et Le Pont sur la Drina ? Le pont : besoin d’encrage dans les plis du temps. Logos victorieux du bruit et de la fureur. Entêtement de la beauté. Lien des rives, passage entre les mondes »

Mirjana Robin-Cerovic
 
« Chez Andrić le style n’est pas seulement ‘l’aptitude à vêtir sa pensée afin de la communiquer aux autres de la meilleure et la plus convaincante façon’, mais aussi et surtout ‘l’épreuve principale de la vérité’, c’est-à-dire une manière de penser ».
Jelena Novaković

« L’essentiel pour Andrić n’est pas dans les réponses mais dans les interrogations, dans le tableau qu’il offre d’une âme riche en sentiment, car chez lui, la méditation purement intellectuelle ne vient qu’ensuite. »
Raymond Fuzellier
 
« Si les nouvelles et les romans d’Andrić peuvent parfois, par leur ‘architecture’ extérieure,  avoir des airs de vieilles églises ou de cathédrales surannées, on se rend rapidement compte – une fois à l’intérieur – qu’ils sont narrés avec un art et une force à couper le souffle, et dans un style sobre et apparemment simple mais inimitable, aussi puissant qu’envoûtant. »

Milivoj Srebro

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