LE LIVRE DU MOIS : janvier 2012 |
Ed. 10-18, 2011
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Svetislav Basara PERDU DANS UN SUPERMARCHÉ Traduit du serbe par Gojko Lukic
Présentation de l'éditeur : Les Allusifs Qui prétend que s'interroger sur l'absurdité de notre condition est une activité morose ? Pour preuve du contraire, voici une vingtaine de très stimulantes histoires où l'on apprend comment on peut réussir un crime parfait, ce qui passe par la tête de quelqu'un qui est en train de tomber de la tour Eiffel, comment on retrouve sa mère enlevée par les marchands d'esclaves, ce qui arrive à un homme enfermé la nuit dans un supermarché où il s'est perdu, ce qui peut se passer lors d'une boum fatale, et bien d'autres aventures loufoques où l'intelligence est à la fête. |
Photo D. Ćirkov |
Auteur : Svetislav Basara Svetislav Basara est né en 1953 en Serbie. Jeune écrivain parmi les plus brillants de sa génération, et aussi parmi les plus controversés, il signe de petits chefs-d'oeuvre d'absurde, dans une oeuvre iconoclaste, et malmène les règles du roman et l'ordre du monde en une farce cynique et grinçante. Il excelle tout autant dans l'exercice du pastiche, bousculant son lecteur dans des romans à clefs, privilégiant les versions résolument anarchiques et burlesques. Ecrivain, éditorialiste, diplomate, spécialiste de l'absurde, Svetislav Basara est un grand empêcheur de tourner en rond de la littérature serbe. Source : Les Allusifs |
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Extraits de presse
Il est très bizarre, Basara. Vraiment. (…) Impossible de "résumer" ses histoires, ses délires stylistiques, grammaticaux, métaphysiques. Ses textes sont des secrets que seuls ceux qui s'y frottent peuvent, peut-être, percer. Ce que l'on peut dire, et retenir, c'est la magie furieuse qui s'en dégage, le drôle de sentiment qui en découle, l'effet génial et inédit qu'il procure. Marine de Tilly / Le Point Ce recueil réunit une vingtaine de nouvelles liées, déliées voire délitées, dont la teneur absurde et insensée suit le fil d’une déconstruction en délire. Loin d’être innocente, la folie de cet écrivain, éditorialiste et diplomate qui se met en scène pousse le lecteur à s’interroger sur la condition humaine. (...) Cette littérature circulaire, gorgée de points d’interrogation métaphysiques et existentiels, se confond chez Basara avec le chaos d’un monde sans issue. Mais expérimenter l’absurde ne nous permet-il pas d’échapper à la dictature du rationalisme ? Katia Vandenborre | Slavica bruxellensia |
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