LE LIVRE DU MOIS : avril 2013 |
Phébus, 2013
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Meša Selimović L' ÎLE Ostrvo Traduit du serbe par Alain Cappon Présentation de l'éditeur : Phébus L’île n’est pas un rêve. Elle est bien réelle. C’est là qu’Ivan et Katarina Marić ont décidé de se retirer afin de fuir le monde des hommes devenu pour eux invivable. Si l’île n’est pas déserte, elle incarne pourtant le refuge absolu, le théâtre de toutes les illusions. De tous les questionnements, aussi. Comment vivre ensemble ? L’homme moderne est-il destiné à vivre en marge ? Le quotidien se chargera de leur répondre. |
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Auteur : Meša Selimović Meša Selimović est né le 26 avril 1910 à Tuzla et mort à Belgrade le 11 juillet 1982. Après des études de philosophie, il a participé, dès 1941, au comité national de Libération. Son œuvre, qui comporte des romans, un essai, des recueils de nouvelles et des mémoires, lui a valu les plus hautes récompenses de son pays. Le Derviche et la mort (L’Imaginaire, Gallimard, 2004), La Forteresse (Le Serpent à plumes, 2007) et L’Île, publié en 1974, firent de Meša Selimović un classique dans son pays, à l’égal d’Ivo Andrić. Source : Phébus
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Présentation d'Alain Cappon Troisième roman majeur de Meša Selimović après Derviš i smrt (Le Derviche et la mort) et Tvrđava (La Forteresse), publiés, respectivement, en 1966 et 1970, Ostrvo (L’Île) n’est pas un roman historique. Ni même un roman, arguèrent des critiques après sa parution en 1974, mais un recueil de nouvelles ! Il faut admettre que nombre d’éléments plaident en faveur de cette qualification : une narration à tout le moins… non linéaire, une structure qui fait de chaque texte un récit indépendant, portant un titre propre et se prêtant à une lecture séparée… comme une nouvelle, une absence d’intrigue au sens propre, classique du terme. Mais cette querelle ne doit pas occulter les grandes qualités d’une œuvre qui, par certains de ses caractères, peut être tenue pour annonciatrice du postmodernisme. |
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