Marko Nedić

MIROSLAV JOSIĆ VIŠNJIĆ − PORTRAIT




Josic-Visnjic-portrait
Miroslav Josić Višnjić
Photo Imre Sabo

Avec un petit nombre d’autres auteurs serbes, Miroslav Josić Višnjić (1946) se consacre aujourd’hui pleinement à la littérature, à la langue, à la culture, à son pays natal, à la tradition, à la vie immédiate. Sa prose est née d’un esprit de révolte contre les conventions littéraires, qu’elles soient de la pratique réaliste ou de la poétique moderniste instrumentalisée et par trop appuyée. Simultanément, et dès les premiers livres, elle entrait aussi en rébellion contre les conventions, les déformations morales et politiques, le comportement exclusif de tout autre dans la société et la culture à l’époque qui fut celle de la formation de Josić Višnjić en tant que créateur. Cette prose s’est développée parallèlement aux efforts permanents de l’auteur pour proposer une image individuelle d’un état de fait et la présenter dans toute sa complexité et diversité. De la poétique et de la pratique de la génération d’écrivains de 1968 à laquelle il appartenait et qui a reçu en héritage toutes les valeurs positives des générations précédentes, mais aussi de sa propre conscience que la littérature, la société et la culture ont un besoin constant de changement et de développement, émane un sens aigu de la diversité, de l’innovation, de l’expérimentation, de l’équilibre et de la liberté dans son œuvre. Josić Višnjić a dépassé dans ses livres et, jusqu’à un certain point, neutralisé cet esprit ouvertement critique à l’endroit des multiples déformations et contradictions de son époque, ce, par la tonalité lyrique qu’il donne à l’image narrative du monde et par l’aspiration à renforcer l’unité de style de ses réalisations littéraires.

Si l’on écarte la plaquette de vers Azbuka smeha [Alphabet du rire], l’œuvre littéraire de Miroslav Josić Višnjić débute avec le recueil de nouvelles Lepa Jelena [La belle Hélène, 1969], se poursuit avec le roman Česka škola [L’École tchèque, 1971] ; il publiera ensuite en alternance recueils de nouvelles et romans – Roman o smrti Galerije [Roman de la mort de la Galerie, 1970], Dvanaest godova [Douze célébrations], Pristup u svetlost [Accès à la lumière, 1980], Odbrana i propast Bodroga u sedam burnih godišnjih doba [Défense et chute de Bodrog en sept saisons tumultueuses, 1990], Kvartet [Quartet] – puis s’en tiendra plus longuement au développement et à la mise en forme d’un cycle de cinq entités romanesques au titre symbolique de TBC [Tuberculose] qui, de manière en quelque sorte métaphorique, désigne l’organisme social débilité de notre temps. Dans sa phase de création la plus récente, Miroslav Josić Višnjić est revenu de façon plus marquée aux recueils de nouvelles, publiant trois nouvelles unités : Novi godovi [Nouvelles célébrations], O dudu i grobu [(Histoire) du mûrier et de la tombe], Priče iz trapa [Histoire du silo], ainsi que Sabrane pripovetke [Intégrale des nouvelles] qui inclut un certain nombre de nouvelles anciennes mais absentes des recueils antérieurs dont la toute première, Korito [Le Baquet], qui parut dans le magazine Dečije novine en 1959. Après le cycle romanesque TBC, Miroslav Josić Višnjić a publié les romans Dok nas smrt ne rastavi [Jusqu’à ce que la mort nous sépare], Roman bez romana [Le roman sans roman] et Stablo Marijino [L’Arbre de Marija], ainsi qu’un ouvrage de caractère épistolaire et documentaire, Ratna pošta [Poste de guerre]. En 2011 il fait paraître une plaquette de vers narratifs, Zaveštanje [Testament] et, dans l’intervalle, plusieurs recueils d’essais dont le très significatif Pisma srpskim piscima [Lettres aux écrivains serbes, 2007] où, dans un style non conventionnel qui marie narration et essai, et sous une forme épistolaire, il s’adresse à ses prédécesseurs en littérature, et à un contemporain, exprimant par-là même son rapport, certes, à leur œuvre de prosateurs, mais encore à la tradition culturelle et littéraire serbe dans son ensemble qui est l’un des thèmes permanents de sa prose.

Ses nouvelles et romans se signalent par leur lien thématique commun avec l’espace de sa région natale, l’orientation de leur contenu vers la réalité immédiate, la projection autobiographique ou pseudo-autobiographique de l’enfance et de la jeunesse, la diversité des manières narratives et des particularités structurelles des formes en prose, le mode oral, parlé, dans lequel sont communiquées certaines données biographiques.

Plus encore que dans la structure romanesque, l’imagination narrative dans les nouvelles est tournée vers l’instant présent, vers les contenus et visions-clés de la vie, très fréquemment vers des personnages littéraires singuliers marqués individuellement, leur soif durable d’objectifs plus étoffés et réalisés dans leur entièreté. Dans certains cas ces protagonistes sont des rebelles, dans d’autres, des mendiants et des sceptiques, dans d’autres encore, des excentriques. Leur créateur a doté ce type de personnages d’une émotivité, d’une immédiateté et d’une chaleur maximales, ceci à l’instar de ce qu’avaient réalisé ses grands prédécesseurs Borisav Stanković et Miodrag Bulatović.

Dans la phase narrative la plus ancienne, Josić Višnjić s’était focalisé sur le quotidien immédiat et l’expérience vécue de la réalité dans l’espace de sa région natale, la Bačka. Par la suite, il a changé d’optique et s’est tourné vers le passé et le matériau littéraire qui s’appuie pareillement, d’un côté sur les documents, l’histoire culturelle et nationale, et de l’autre sur sa riche imagination en matière de langue, ses impulsions constructivistes, l’expérimentation, le jeu et la fantaisie, et sur les cadres spatiaux qui, en partie, subsistent dans sa région, en partie s’uniformisent en fonction du topos et de la symbolique de l’espace de la ville et, surtout, de Belgrade.

Si, dans la prose des débuts, dominait une intonation de motivation poétique et autobiographique, de vécu, dans le cycle romanesque TBC (Accès à la lumière, Défense et chute de Bodrog en sept saisons tumultueuses, Accès à la goutte et à la graine, Svetovno trojstvo [La sainte Trinité], Pristup u počinak [Accès au repos]) l’intonation poétique est élargie grâce à un fondement de nature politique, historique et culturelle, documentaire ; dans les textes de la période la plus récente s’entremêlent des registres d’intonation différents qui vont du poétique et de l’informatif à l’humoristique et au burlesque et qui deviennent des traits poétiques relativement nouveaux de son écriture. Dans la prose de Miroslav Jošić Višnjić, par le récit et l’aperçu qui est donné du destin des personnages choisis, la polyphonie narrative nait de l’aspiration à représenter le plus parfaitement possible le contenu d’un vaste spectre de valeurs, de celles bassement mimétiques à celles érudites, et dépend dans une large mesure du thème et du contenu du manuscrit et des genres de héros littéraires qui, le plus souvent, et à l’exemple de leur auteur, refusent les conventions, le dogme et l’exclusivité en matière de pensée, de moralité, de comportement, et dans la vie de chaque jour.

Dans cette prose, et au premier coup d’œil, on aperçoit le reflet de certaines impulsions poétiques de la prose serbe des dernières décennies du XXe siècle et de ses tendances dominantes. La prose poétique et symboliste et celle dite « réaliste, sombre » transparaissent sans équivoque dans ses livres, notamment dans les plus anciens, Son imagination narrative ainsi que son sens aigu de la langue l’emportent sur toutes les conditions poétiques extérieures et se développent presque indépendamment de celles-ci. Dans les ouvrages de la première phase créative apparaissent en parallèle des histoires symboliques et lyriques, d’autres d’orientation fantastique et allégorique, puis d’autres qui possèdent de manière plus prononcée des éléments de ladite prose réaliste, sombre avec un discours individuel, un temps et un espace concrètement définis, une posture de critique latente ou ouverte face aux défis de la pratique politique et sociale, un récit à la première personne mené en forme de conte utilisant d’autres formes de la communication en prose. Dans les romans, les registres d’intonation et la polyphonie des voix alternent sans trêve, enrichissent du même coup le discours et contribuent à préserver l’équilibre du genre de la réalité présentée. On pourrait qualifier la production de Miroslav Josić Višnjić ces années-là de prose d’un « nouveau style », une expression qui, désignant les œuvres des prosateurs qui introduisirent alors des innovations dans la littérature serbe fut utilisée par Ljubiša Jeremić, de tous les critiques contemporains leur meilleur interprète. Dans ses nouvelles et romans les plus récents Josić Višnjić s’est toutefois davantage tourné vers les conditions actuelles, existentielles et politiques qui lui donnent la possibilité non voilée d’exprimer le scepticisme général de leur auteur, son ironie, son humour et la polémique qui couve sous la cendre et qu’il entretient avec l’époque actuelle et ses conventions. Dans les romans, à l’inverse, l’optique narrative se porte souvent vers un passé reculé, notamment dans Accès au repos, Le Roman sans roman, L’Arbre de Marija ainsi que dans Défense et chute de Bodrog en sept saisons tumultueuses dont la base thématique repose sur les événements historiques dramatiques qu’eut à vivre le peuple serbe au milieu du XIXe siècle en Hongrie méridionale. Ces quatre œuvres présentent toutefois des liens sémantiques importants avec l’époque sociale actuelle, ce qui renforce considérablement leur côté provocateur.

Auteur d’ouvrages de prose reconnus unanimement et tour à tour consacrés par de prestigieuses récompenses littéraires, Miroslav Josić Višnjić produit dans ses textes les effets esthétiques les plus opérants au niveau du style et de la langue. Comme peu d’autres écrivains serbes de la seconde moitié du XXe siècle, il se révèle dans ses nouvelles et romans un authentique maître de la langue et du style, du rythme, de la tonalité, de la syntaxe, de la référence, de l’allusion, du symbole – un maître de la prose poétique issue de tels fondements, l’égal de celui que fut en son temps son grand prédécesseur Miloš Crnjanski.

Parmi les écrivains actuels qui livrent une prose poétique ou dont l’œuvre présente certains traits majeurs de ce genre littéraire, Miroslav Josić Višnjić occupe assurément l’une des places de premier plan. L’intonation poétique et lyrique de son écriture, surtout celle de ses débuts, s’est réalisée de manière optimale par la mise en œuvre des moyens connus de l’articulation poétique du discours en prose, ainsi que d’autres qui, à première vue, n’apparaissent pas trop à l’évidence dans le texte mais ô combien influent sur sa perfection stylistique. L’une et l’autre possibilités touchent au choix et à l’utilisation systématique des moyens permettant la poétisation de la langue narrative, au rythme du récit et à sa mélodie, à son immédiateté, à l’émotivité et à la sensualité de la voix du narrateur, à l’associativité du style, au pittoresque appuyé de l’écriture en prose, à l’usage de formes verbales imperfectives, dans les parties tant descriptives que narratives, à certains moyens stylistiques de la poésie, entre autres, le recours à la métaphore, les répétitions dont celles qui tiennent du refrain, les parallélismes thématiques, le symbolisme, la sensualité avec laquelle est vécu l’espace et les autres possibilités de rapprochement entre le discours en prose et la forme et la signification poétiques. Conditionne leur utilisation fonctionnelle en prose le rapport actif de l’auteur au discours narratif poétique et aux formes particulières dans lesquelles il se présente.

Le rapport émotif et sensuel marqué au climat dans lequel existent les personnages littéraires de Josić Višnjić et à la réalité dans laquelle ils évoluent, le degré d’apparition d’éléments stylistiques et poétiques et de propos à la tonalité rythmée sont présents dans tous ses livres, des plus anciens aux plus récents, et, dans chaque, inclus d’une façon particulière dans le texte. Les éléments poétiques transparents se trouvent en plus grand nombre dans L’École tchèque et Accès à la lumière ainsi que certaines nouvelles figurant dans Douze célébrations, Nouvelles célébrations, et Histoire du mûrier et de la tombe. On en compte nettement plus que dans, par exemple, La belle Hélène, le premier livre de prose de Jošić Višnjić que l’on a longtemps tenu pour le modèle de sa voix poétique en prose, ou dans Roman sur la mort de la Galerie où ils étaient davantage entendus comme composante importante de la démarche narrative plutôt que comme l’un des moyens poétiques-clés de la mise en forme du matériau littéraire. Dès L’École tchèque, et donc dans le genre de texte en prose standard, Josić Višnjić a fait de la prose poétique ou lyrique – sa forme plus étroite et plus expressive – la dominante structurelle du texte narratif, la réalisation optimale de la possibilité, non seulement poétique, mais encore esthétique, et la mesure dans laquelle les autres couches de la structure en prose se sont coulées pour rejoindre leur cours principal.

Dès ses premiers ouvrages, Miroslav Josić Višnjić a concrétisé de manière implicite le rapport qu’il entretient en tant qu’auteur avec le concept et la fonction de la prose poétique. Dans ses compositions ultérieures, ce qu’il a continué de confirmer au niveau du style et de la langue de la structure littéraire, de la signification littéraire qui en découle, s’appuyait principalement sur les possibilités et les formes du discours en prose et les intonations poétiques du texte déjà révélées précédemment et dans ses meilleures variantes. Dans Accès à la lumière qui ouvre le cycle TBC, la poétisation de l’écriture en prose est également affirmée par le recours aux moyens utilisés dans les romans antérieurs, mais se trouve souvent plus amplifiée par le grand nombre de possibilités stylistiques qu’offre dans cet ouvrage la narration associative comme forme-clé du discours en prose. Toutes les pages pratiquement des livres mentionnés sont en totalité écrites dans une langue narrative lyrique afin de devenir au fil du temps le véritable paradigme de la prose lyrique dans la littérature serbe de la seconde moitié du XXe siècle et, parfois, se voient élever au rang d’authentiques poèmes en prose. Leur rythme est l’exemple même de la dominante lyrique dans le texte en prose car il est souligné au maximum par le choix des thèmes, le développement et la signification parfaite d’unités en prose. La syntaxe rythmique et l’intonation, l’émotivité appuyée et le pittoresque des descriptions se retrouvent à chacune de ces pages. Néanmoins, ce genre de prose ne souffre en rien de ce que les personnages littéraires soient issus du cercle des mendiants du village de Stapar et de la Bačka ou de la périphérie socio-culturelle de Belgrade, de ce qu’ils vivent en marge de la société et mènent une existence qui regorge de difficultés et d’incertitudes souvent provoquées par la répression politique, car ce qui détermine leur statut, place, fonction et signification littéraire dans la structure en prose est d’abord la langue utilisée qui les définit plutôt que les circonstances extérieures et les raisons qui les y ont plongés. Miroslav Josić Višnjić s’est surtout intéressé aux mendiants et intellectuels dépravés de Belgrade, et pas uniquement du cercle socio-culturel de la Bačka, dans Histoire du silo, à ce jour son dernier recueil de nouvelles. Des personnages analogues, dont la fonction est principalement épisodique, se rencontrent depuis L’École tchèque et dans un certain nombre de ses romans.

Les formes verbales imperfectives, dominantes dans ces textes, accentuent d’une manière particulière la suggestion poétique de la permanence de la vie malgré les difficultés et défaites que l’homme doit immanquablement subir. La joie de vivre et la vitalité générale dans le rapport émotif et spirituel au monde sont présentes dans le substrat de tous les textes d’intonation poétique, et on pourrait dire qu’elles sont le fondement émotionnel de tous les ouvrages en prose de Josić Višnjić quels que soient leur thématique propre, leur genre ou leur poétique.

Par ailleurs, la diversité morphologique et formelle de sa prose est également très large et conditionne grandement le jugement que le public et la critique portent sur elle. À ce niveau du texte, la dynamisation de la structure littéraire apparaît au niveau de la composition, mais se révèle aussi la résultante sémantique significative de l’aspiration de l’auteur à briser l’image uniforme du monde et la narration linéaire. Certaines nouvelles, par exemple, celles qui se présentent telle une évocation de l’enfance et exprime la mélancolie avec laquelle le monde est vécu, les nouvelles à motif et sentiment uniques, dont le temps narratif et grammatical est très fréquemment le présent, alternent avec des nouvelles structurées différemment, composées principalement en forme de mosaïque. Quelque chose d’analogue se produit dans ses romans où existe, outre une polyphonie de voix, une orientation intérieure marquée de la démarche littéraire notamment lorsque alternent divers registres d’intonation. Les romans Accès au repos et La sainte Trinité abondent plus ou moins, par exemple, de lettres qui constituent le moyen constructif important de leur structure et de leur contenu ; Poste de guerre, par contre, se compose intégralement de lettres authentiques, de témoignages subjectifs postés sur internet pendant les attaques aériennes menées contre la Serbie en 1999 ; quant aux essais narratifs contenus dans Lettres aux écrivains serbes, ils ressortent en totalité du genre épistolaire. Que les nouvelles et romans, dans leur très grande majorité, soient écrits à la première personne et, qu’avec une très grande aisance se crée ainsi l’illusion d’une expression autobiographique crédible et très séduisante, est une marque supplémentaire de la maîtrise parfaite que Miroslav Josić Višnjić possède du matériau narratif. C’est justement dans ces textes qu’il donne de manière très réussie une tonalité ironique ou humoristique au caractère des héros littéraires et aux pittoresques observations que leur inspire la réalité immédiate.

La qualité spécifique de la prose de Miroslav Josić Višnjić – toujours soulignée par la critique littéraire – est assurément sa matérialisation au niveau de l’intonation et du rythme, de la langue et du style. C’est une certitude : aujourd’hui dans la prose serbe, et exception faite peut-être d’un ou deux auteurs dont, sans conteste, Milovan Danojlić, personne n’est à même comme Josić Višnjić de maîtriser avec facilité et un tel naturel la langue et le rythme de la narration, la forme, la syntaxe et la structure du discours narratif, et de les subordonner avec pareil succès à ses desseins esthétiques et au sens dont ils sont porteurs. Dans l’ensemble de sa prose où, de manière conséquente, la diversité morphologique, mais aussi celle des contenus de la réalité et des réactions humaines à cette même réalité, s’exprime par l’originalité du style et l’exemplarité de la langue, apparaît sous une forme artistique convaincante une projection du monde individuelle et authentique, l’obsession du texte littéraire, un dévouement maximal, quasi absolu à la littérature, à la langue, et aux possibilités séduisantes qu’elles offrent pour dire les richesses de la réalité, la complexité de son contenu, et les formes de la situation de l’homme en son sein.

Traduit du serbe par Alain Cappon

Annales de l’antenne de la SANU  [SANU : Srpska akademija nauka i umetnosti / l’académie serbe des Sciences et des Arts], 7. Novi Sad 2012, p. 47-51.

Sous la loupe : Miroslav Josić Višnjić
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Date de publication : novembre 2014

Date de publication : juillet 2014

 

> DOSSIER SPÉCIAL : la Grande Guerre
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Le poème titré "Salut à la Serbie", écrit en janvier 1916, fut lu par son auteur Jean Richepin (1849-1926) lors de la manifestation pro-serbe des alliés, organisée le 27 janvier 1916 (jour de la Fête nationale serbe de Saint-Sava), dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. A cette manifestation assistèrent, â côté de 3000 personnes, Raymond Poincaré et des ambassadeurs et/ou représentants des pays alliés.

Grace à l’amabilité de Mme Sigolène Franchet d’Espèrey-Vujić, propriétaire de l’original manuscrit de ce poème faisant partie de sa collection personnelle, Serbica est en mesure de présenter à ses lecteurs également la photographie de la première page du manuscrit du "Salut à la Serbie".

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