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Slobodan Tišma se dit le Kaspar Hauser de la littérature serbe. Il n’appartient à aucun courant, ne suit aucune ligne déjà tracée, se livre d'un bout à l'autre à une inspiration originale, entre prose et poésie, où dominent l'absurde et le grotesque, une liberté sans contrainte, sans souci du vraisemblable, mais où toutes les idées reçues sont passées au crible d'une critique sans merci. Lauréat de plusieurs prix littéraires portant les noms d'écrivains serbes importants – tels que « Stevan Sremac », « Biljana Jovanović », « Milovan Vidaković » – Tišma prépare la publication d'un nouveau roman : L'horreur ou... [Grozota ili…] qui évoque, entre autres, les massacres de Srebrenica, ainsi que d’un recueil de poèmes, intitulé CH. Il vit et travaille à Novi Sad.Harita Wybrands |