SERBICA | |
СЕРБИКА |
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♦ SOMMAIRE ♦ |
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1. ♦ PORTRAIT ♦ |
Une vie sous le sceau de la recherche du sens de l'existence [...] Toute œuvre littéraire de Njegoš, dont la portée diffère ostensiblement de celle de son travail politique bien qu’elle lui soit complémentaire, est placée sous le sceau de sa recherche du sens et de la finalité de l'existence (individuelle, nationale). Cette recherche, passionnante et parfois douloureuse, a porté ses fruits en trouvant sa plus belle expression dans La Lumière du microcosme et dans Les Lauriers de la montagne. Mais ces deux chefs-d’œuvre de Njegoš ne doivent pas faire oublier les poèmes à caractère méditatif qui les ont précédés : « Quel est cet homme sur la haute colline ? » en 1827 ; « Le Monténégrin au Dieu Tout-puissant » en 1834 ; « Ode au soleil » en 1837 ; « La Pensée » en 1844. Ces poèmes, de portée universelle, représentent des étapes successives et nécessaires en vue de la réalisation de la « grande œuvre ». >Texte intégral< Rencontre à Naples : Njegoš vu par Ljubomir Nenadović [...] Le matin, à mon départ de l’auberge, j’ignorais que ce même jour, j’allais paraître devant un souverain. J’étais négligemment vêtu, débraillé, comme une foule de voyageurs dans les villes étrangères où ne se trouve personne de leur connaissance. [...] Ma tenue tant soit peu remise en ordre, j’ouvris la porte et entrai. Je me représentais l’évêque du Monténégro pareil à tous les autres évêques : longue soutane noire, kamilavka sur la tête, le chapelet entre les mains ‒ une image que je gardais de mon jeune temps. J’ai examiné la pièce. [...] À droite de la porte, une cheminée de marbre, un foyer dans le style français avec un petit feu allumé. Face au foyer, sur une chaise haute de dossier et basse de siège, un homme robuste en habit monténégrin, la coiffe monténégrine sur la tête, en train d’attiser le feu avec une grande pince de fer. Il n’a guère pu remarquer que quelqu’un était entré. Personne d’autre dans la pièce. Au premier regard, je me convins que c’est bien l’évêque. Je m’avance, et m’arrête à deux trois pas de lui. Il tourne la tête, me considère. Je m’incline pour le saluer. « Bonjour, monseigneur. » « Que la bonne fortune soit avec vous ! » me répond-il, et il enchaîne : « Vous êtes Dalmate ? » « Non, monseigneur. Serbe. » Et je lui raconte, brièvement, que j’étais professeur à Belgrade, que j’ai passé l’hiver à Paris, que maintenant je visite l’Italie. Auparavant, je me suis présenté, j’ai dit comment je m’appelais. Mon nom lui semblant familier, aussitôt il m’interroge : « Vous écrivez ? » « Oui, monseigneur. » « Slavenska vila [La Fée slave] et le journal Šumadinka sont-ils de vous ? » « Oui, monseigneur. » Sur ce, il me tourne le dos, approche une chaise du feu. « Mettez-vous, nous sommes de vieilles connaissances. C’est Dieu qui vous envoie pour converser avec moi et tromper cette solitude ». Il avance le bras et me serre la main. Puis il réfléchit, observe quelques secondes de silence, puis livre à haute voix le fruit de sa réflexion : « Hélas, que de temps nous, les Slaves, avons été esclaves… » Un certain courroux semble marquer son visage. Alors que je suis à chercher quelle réponse lui faire, il poursuit : « Mais, pardieu, nous les Monténégrins n’en sommes pas ! Nous pouvons librement regarder tout homme libre dans les yeux. Et n’avons à rougir devant personne.» Il me questionna ensuite beaucoup sur la Serbie. Quoique je n’y fusse plus depuis longtemps, je lui dis quand même tout ce que je savais. Il me prêta une grande attention et, au cours de cette conversation, souleva cette question : « Pourquoi ne pas vous dresser une bonne fois contre les Turcs quand des conditions aussi propices sont réunies ? Pourquoi ne pas vous y résoudre ? Vous les repoussez de là-bas, moi, d’ici, et nous faisons notre jonction au Kosovo. Et tandis que les diplomates se livrent à un échange mutuel de notes, nous mènerons notre tâche à bien et dirons à l’Europe : ‘Ce que vous appeliez la Turquie d’Europe, c’est nous, désormais ! Nommez-nous comme il vous plaira, mais ayez le respect des hommes que nous sommes. Nous chérissons la liberté et l’instruction tout autant que vous !’ » […] >Texte intégral< |
2. ♦ BIBLIOTHÈQUE DE SERBICA - ATELIER DE TRADUCTION ♦ Présenté et traduit par Boris Lazić |
Pierre angulaire de la littérature et de la métaphysique serbe Si le poème « La pensée » représente l'œuvre charnière, programmatique de Njegoš, et que La Lumière du microcosme en est l’amplification, la complexification, une des ramifications de « La pensée » est certainement l'épopée dramatique Les Lauriers de la montagne, son œuvre maîtresse, publiée en 1847, année par ailleurs millésime de la littérature serbe. [...] Par cette œuvre, Njegoš devient le penseur le plus accompli du drame de la serbité. Pierre angulaire de la littérature et de la métaphysique serbe moderne dont découleront tous ses classiques, à la fois peinture de la vie rustique et intellectuelle, méditerranéenne et montagnarde de la civilisation serbe orthodoxe marquée par la pensée de Kosovo, le poème sublime l’épopée orale et embrasse notre présence au monde par une pensée profondément noble et originale. Langue, rythmique et philosophie entremêlés s’y joignent pour pérenniser la singularité serbe, les valeurs humanistes et romantiques par lesquels elle s’inscrit, par le biais d’une forme nouvelle et artistiquement achevée, dans la conscience culturelle européenne.[...] >Texte intégral< - extrait de l'ouvrage - ASSEMBLÉE SUR LE MONT LOVĆEN, l’ÉVÊQUE DANILO (à voix basse) [...] Que puis-je faire et à qui me fier ? [...] >Texte intégral< Dieu face au Néant [...] Selon l’idée développée dans La Lumière du microcosme, l'homme peut se déterminer dans ses choix existentiels uniquement par le biais de sa lueur divine tout en usant de sa liberté fondamentale qui est le fondement de sa personnalité. C’est une liberté qui responsabilise, qui permet à l'homme de s'assumer et d'effectuer, dans l’union mystique, une conversion intime vers Dieu pour pouvoir ensuite lutter contre un mal devenu inhérent à sa nature,puisque incarné par la chair. L'analyse de l'anthropologie njegošienne permet ainsi de constater que dans l'ordre du monde où s'opposent deux principes différents – Dieu face au Néant – la liberté est ce qui permet aux êtres de s'affirmer. C'est également elle qui est à la source de son optimisme : il est toujours possible à l'homme d'aller de l'avant, de se parfaire, de s'améliorer, de combattre le mal qu'il porte en lui et qui l'entoure, de le vaincre, car Dieu dans les cieux vainc et vaincra définitivement. [...] >Texte intégral< - extrait de l'ouvrage - [...] En cette éphémère, funeste demeure Bref est le printemps de la vie, [...] >Texte intégral< |
3. ♦ NJEGOŠ ET L'EUROPE ♦ |
Draško à Venise : Résumé Cet article analyse l’épisode « Draško à Venise » du Gorski vijenac [Les Lauriers de la montagne] de Petar II Petrović Njegoš sous l’angle du « choc des civilisations », l’un des nombreux flux de significations de ce poème épique. En arrière-plan du choc principal : islam asiatique (les Turcs) – christianisme orthodoxe (les tribus serbes du Monténégro), se déroule un second conflit que la terminologie géopolitique contemporaine pourrait qualifier comme suit : les relations de l’Europe et des Serbes. Dans cet épisode, à travers le récit que fait l’un des chefs de tribu, le voïvode Draško, Njegoš confronte deux ordres moraux et deux visions de la vie : le monde primitif des montagnards du Monténégro et l’image de l’une des villes méditerranéennes les plus dynamiques, Venise, qui incarne les valeurs de la civilisation européenne tout entière. De cette manière, à travers le prisme du code de l’héroïsme guerrier, sont observés les côtés obscurs de l’Europe éclairée : la confusion morale généralisée et la dégradation de toutes les hautes valeurs de l’existence – liberté, justice, vérité, humanité, Dieu. >Texte intégral< |
4. ♦ NJEGOŠ ET KOSOVO ♦ |
Andrić et Njegoš : [...] Toute sa vie, tout au long de son cheminement intellectuel, tout au long de son engagement diplomatique et politique Andrić n’aura eu de cesse que de penser à Njegoš, à la serbité. Par leur singularité et leur richesse, par leur diversité même et l’étendue de leurs points de vue, ses études sur le prince-évêque de Monténégro – qui comptent, si l’on y ajoute les études sur l’autre figure tutélaire, Vuk Stefanović Karadžić, plus de deux cent pages ! – représentent une œuvre dans l’œuvre elle-même : une forme d’écriture de soi par l’écriture de l’autre mettant en lumière bien des pans d’une personnalité par ailleurs jalouse de son intimité. Dans son essai capital sur l’identité culturel et politique serbe, « Njegoš, héros tragique de la mémoire du Kossovo », Ivo Andrić, alors au sommet de sa gloire et grande figure morale, soulignait que le mythe kosovien précédait la naissance du poète et offrait le cadre intellectuel de son évolution spirituelle. [...]>Texte intégral< Njegoš, héros tragique de la mémoire du Kosovo [...] Là, dans ce mystère de Kosovo, est également enraciné le drame de Njegoš. Sans lui, la tragédie de la vie de Njegoš serait difficile à comprendre. Njegoš est le prototype du guerrier du Kosovo. En tant que poète et souverain, en tant qu'homme, il est la pure incarnation du combat, de la défaite et de l'inflexible espoir kosoviens. Comme quelqu’un l’a dit, il est le « Jérémie du Kosovo » et, dans le même temps, le combattant actif et responsable, de l'« affranchissement de la malédiction » et de la réalisation de l'idée d’Obilić. On a relevé que « Kosovo » était, avec « Dieu », le mot le plus utilisé dans le poème Les Lauriers de la montagne. Mais la réflexion et la poésie ne sont pas les seuls domaines où s’exprime la tradition du Kosovo. Elle est pour Njegoš la vie même. Elle est le sujet de sa correspondance diplomatique... Dans une lettre officielle, il écrit à Osman-paša de Skadar : « …quand les hordes asiatiques sauvages ont détruit notre petit mais héroïque empire, nos ancêtres et quelques familles élues ayant échappé aux Turcs ont alors quitté leur patrie et fait retraite dans ces montagnes. » Dans ces montagnes on « sert la Croix et on vit par Miloš (Obilić) ». C'est uniquement dans cet éclairage que l'on peut comprendre le destin et la vie de Njegoš. D'ailleurs ses proches, amis comme ennemis, le comprenaient ainsi. Peut-être personne n'a-t-il mieux exprimé sa compréhension des desseins de Njegoš et l'origine morale de ses actes qu'Ali-paša Stočević, le clairvoyant et infortuné vizir d’Herzégovine, qui disait à propos du prince-évêque cette vérité simple et profonde : « Je vous le jure par mon Dieu et par ses lois, le véritable seigneur serbe depuis Kosovo, c'est lui.» [...] Le signe fatal de la malédiction de Kosovo est omniprésent dans l'œuvre littéraire de Njegoš... Dans sa poésie, tout est hiératiquement figé et droit, simplifié et condensé jusqu'à l'incompréhensible, fermement noué ; tout est éteint sans autre lumière que celle intérieure. Parce qu'ici tout a été traversé par l'esprit de la mémoire du Kosovo qui a brûlé sans pitié tout ce qui « ne sert pas l'honneur et le nom », et pétrifié tout ce qui permet de demeurer pour l’éternité et de les servir. C'est une poésie de l'air en altitude et de larges perspectives de liberté, sans plus d'ornements que ceux qu'on a pu apporter dans un refuge. Tout ce qui ne pouvait tenir dans l’arche du salut après le naufrage du Kosovo a été jeté. D’où l’absence de toute une palette d'émotions. D’où, aussi, l’intensité avec laquelle est développé tout ce qui s’y trouve, une incandescence rare dans la littérature mondiale. Artiste, Njegoš est à son apogée dans ces scènes et évocations hiératiques, quand il est au plus près du destin collectif. [...] >Texte intégral< |
5. ♦ ARCHIVES ♦ |
Le poème national du Monténégro (1913) […] Le titre au premier abord est assez singulier : Gorski Vienats, cela veut dire exactement La Couronne de la Montagne. Quelle montagne ? Evidemment celle qu'habitent les héros chantés par le poète, c'est-à-dire le Monténégro. Il s'agit de célébrer un exploit qui les a illustrés. Gorski Vienats peut donc être traduit par ce titre beaucoup plus clair : La Gloire du Monténégro. Sous ce titre, le poète a réuni un certain nombre d'épisodes ou des récits épiques qui mettent en scène la destruction des Turcs ou plutôt des Monténégrins turcisés (poturice), autrement dit renégats, au début du XVIII e siècle, sous le règne du premier vladika Daniel. Beaucoup de Monténégrins depuis la conquête ottomane s'étaient convertis à l'islam pour s'assurer la faveur des dominateurs étrangers et l'on sait qu'il y a encore aujourd'hui en Bosnie environ cinq cent mille Serbes musulmans. Le vladika Daniel entreprit de détruire ou d'expulser ces renégats, et il y réussit. Pierre Petrovitch Niegoch considérait cet épisode comme le prologue de la délivrance de la race slave asservie par les Turcs, délivrance poursuivie depuis par Karageorges et Miloch. II avait d'abord intitulé son poème La première étincelle, et ce titre était peut-être préférable à celui qui a prévalu.[...]>Texte intégral< Préface d'Henri de Régnier à la première traduction [...] Le sujet même du Gorski Viyénatz en explique la popularité nationale, mais le talent du poète en a fait également un véritable chef-d’œuvre de la littérature serbe. Ce talent, Pierre II Pétrovitch-Niégoch le dut moins à l'étude qu'à un sentiment profond qui lui fit traduire dans ses vers les aspirations traditionnelles de son peuple. Il en peint éloquemment et brillamment la vie et les mœurs, les opinions religieuses et sociales. Son poème est l'histoire de la souffrance séculaire et de la conservation du nom serbe. Par sa forme l'œuvre échappe à toute classification. Elle est à la fois épique, lyrique et dramatique. Le poème vaut par sa forte inspiration, par la plasticité des images et des descriptions, par la vérité de l'accent, par la libre ampleur de la composition. [...]>Texte intégral< Milton et Njegoš (1936) Il y a entre le poème de Njegoš, Luča Mikrokozma, et le Paradis perdu de Milton une relation étroite et immédiatement évidente même pour qui lit les deux ouvrages superficiellement. Tous les critiques de Njegoš l'ont signalée, et c'est là l'une de ces similitudes qui sont si claires que personne ne les considère ni ne les analyse. Il n'est pas besoin de recourir, pour l'établir, à des raisons théoriques : nous savons que Njegoš avait dans sa bibliothèque une traduction russe du Paradis perdu. Malheureusement, l'ouvrage s'est égaré, et nous ignorons même jusqu'au nom du traducteur, que l'on croit pourtant être Ambrosij, préfet de l'Académie de Moscou. Comme, au reste, cette traduction était absolument dépourvue de style et qu'elle était de plus abrégée et adaptée, nous ne pouvons que nous en tenir seulement aux grandes lignes des deux poèmes et rechercher jusqu'à quel point le poète serbe a imité le poète anglais. Il est évident, dès l'abord, que Njegoš, poète distingué et grand penseur, n'a pas dû se croire obligé d'imiter servilement Milton et que, même en puisant à la source du Paradis perdu, il n'a pas manqué d'introduire dans son œuvre nombre d'innovations importantes tant dans les détails que dans les situations et dans l’exécution d'ensemble. [...] >Texte intégral< Visions historiques et politiques dans l’œuvre poétique de P. P. Njegoš (1974) [...] Dès son enfance, alors qu'il n'est pas même encore désigné pour succéder à son oncle, les premiers poèmes de Njegoš sont inspirés par le souci de maintenir l'union et la combativité des Monténégrins. [...] Son premier poème de longue haleine, Glas Kamenštaka, s'adresse à l’étranger, aux Russes surtout, dont il attend le salut. Il le compose pour des raisons analogues à celles qui avaient fait écrire à son prédécesseur Vasilije l'Istorija o Černoj Gori. Son œuvre poétique s'élèvera ensuite bien au-dessus des ambitions, modestes sur le plan littéraire, des évêques Vasilije ou Petar I. [...] Il exprime aussi sa propre conception du destin monténégrin, qu'il détache de la Russie et replace dans une perspective serbe. Le Monténégro, pour lui, est le refuge des Serbes qui n'ont pas accepté l'asservissement après la défaite de Kosovo : il est le « nid », « l'étincelle », « l'embryon de la Serbie », « l'exemple vivant » du combat à mener contre les Turcs. Gorski Vijenac donne à ces images toute leur gloire héroïque, le dessein libérateur du vladika Danilo anticipant de plus d'un siècle l'insurrection de Karageorges. La lutte du Monténégro, placée sous l'invocation de Miloš Obilić, annonce la bonne nouvelle de l'affranchissent de toute la nation. Car Njegoš ne se contente pas, comme ses prédécesseurs, de plaider la cause de son pays, il en exprime et cherche à en définir le sentiment national. [...]>Texte intégral< Souverain, évêque et poète (2011) Petar II Petrović Njegoš (1813-1851) fut au Monténégro et à la Serbie, à la langue serbe même, ce qu’Adam Mickiewicz fut à la Pologne et à la langue polonaise : un poète de la lutte nationale et un guide spirituel qui, conjuguant sans cesse verbe, pensée et action, renouvela et réorienta la langue. Tel Mickiewicz, tel Njegoš : leur force d’intranquillité recrée la parole. Poitrinaire, Njegoš mourut jeune, dans sa trente-septième année. À trente-six ans, Mickiewicz mettait un terme à sa carrière d’écrivain : il s’écartait de la littérature pour mieux s’adonner et se donner au messianisme et à l’action révolutionnaire. Mickiewicz était tourné vers l’utopie et le socialisme, vers l’irréalisé qu’il s’efforçait de rendre réalisable. [...] Njegoš fut un homme d’État, à la fois conservateur et constructeur, en responsabilité d’un fragile État constamment convoité par l’Empire ottoman. Tant Mickiewicz que Njegoš incarnèrent et continuent d’incarner la poésie même de leur nation. Ils laissèrent deux monuments du romantisme européen, respectivement Pan Tadeusz (1834) et La Couronne de la Montagne (1847). Leur œuvre illumine leur peuple. Mais aussi elle le déborde et porte un sens universel : celui de la lutte de tout homme pour la liberté. [...]>Texte intégral< |
6. ♦ BIO-BIBLIOGRAPHIE ♦ |
Repères bio-bibliographiques Œuvres traduites de Petar II Petrović Njegoš Études et articles sur les œuvres de Petar II Petrović Njegoš |
7. ♦ LE LIVRE DU MOIS / POÈME DU MOIS ♦ |
La Lumière du microcosme Beignade d'été à Prčanj |
Revue éditée avec le soutien de : Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 EA 7314 Europe - Européanité - Européanisation MSHA |